Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand
Edition : Pocket Pages:187 Prix: 6,30€
Genre: Contemporain
4ème de couverture:
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. Afin d’échapper à son entourage qui l’enjoint à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule.Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper…
Mon avis :♥♥♥
Je vous fais cette petite chronique bien longtemps après ma lecture. Mais comme je compte lire la suite sous peu, je me dis qu'une petite piqûre de rappel pour tout le monde ne fera pas de mal. J'avais vraiment aimé ce petit livre plein d'espoir malgré une perte difficile et horrible. Mais ce qui m'a surtout fait acheter ce livre c'est qu'une grande partie de l'histoire se déroule en Irlande ( qui est de loin mon pays favori). J'ai acheté le livre avant mon voyage et je l'ai lu à mon retour d'Irlande. J'ai d'autant plus apprécié lire se livre après coup car quand l'auteur décrivait les paysages ou la mentalité des habitants des petits villages, je me suis tout de suite sentie concernée et cela m'a permis de repartir en voyage mentalement. En dehors du lieu de récit c'est une jolie histoire avec des rencontres rigolotes et amoureuses. On ressent la détresse de cette femme qui a perdu son enfant et son mari. On aurait même tendance à comprendre son besoin de fuir la vie. L'auteur a une écriture simple et fluide, malgré le contexte triste il y des petites touches d'humour qui font du bien. Avec un livre comme celui-ci je m'attendais à une fin totalement classique avec un "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", je suis tombée de haut. Et ça fait du bien ce genre de fin. Je suis donc bien pressée d'entamer la suite, même si je ne vois pas très bien quoi ajouter de plus à cette fin. Suspens.
"Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux."