Manifeste pour les animaux de Franz-Olivier Giesbert avec
- Michel Onfray
- Boris Cyrulnik
- Elisabeth de Fontenays
- Jean-Didier Vincent
- Isabelle Sorente
- Frédéric Edelstein
- Anne-Marie Philipe
- Hugo Desnoyer
Edition : Pocket Pages : 142 Prix : 5.80€
Genre : Essai
Merci à Gertrude d’avoir bien voulu poser pour moi.
4 ème de couverture :
Peut-on tuer les animaux, et à quelles conditions ? Notre lien avec eux doit-il être redéfini ? Franz-Olivier Giesbert s’interroge et bouscule les idées reçues, tout en faisant partager sa passion pour les bêtes.Après avoir présenté et commenté les textes des penseurs incontournables sur la question (de Montaigne à Voltaire), il donne la parole à de nombreuses personnalités, du philosophe au boucher, du chercheur au dompteur, qui livrent ici des textes éclairants.
Mon avis : ♥♥♥
Au cas où vous n'auriez pas compris que je défendais la cause animale ;) Tout d'abord je me suis posée une première question : qu'est ce que réellement un manifeste ? Réponse : Proclamation destinée à attirer l'attention du public, à l'alerter sur quelque chose. Et c'est réussi pour cet ouvrage. En effet on attire notre attention sur les conditions de vie et surtout de mort d'un animal. Oui je sais, lecture du soir ultra gaie. Je ne vais pas vous le cacher, il faut avoir le coeur et les tripes bien accrochés. La première partie est écrite par Franz-Olivier Giesbert, journaliste et écrivain. Il va nous raconter ses souvenirs d'enfant de campagne, là ou il est devenu végétarien (oui pour écrire (et lire ?) ce genre de bouquin il ne faut aimer que les carottes.) Il nous explique donc l'horreur des assassinats d'animaux de fermes( à l'époque le fermier ou particulier tuait l'animal lui même), puis il compare avec les meurtres commis en abattoir. Et là, là, on se dit que c'est pas possible. Il décrit donc l'abattoir. Personnellement je connaissais le mot, l'action qui y est faite et un semblant de ressenti pour l'animal. Mais lui, il met les mots sur chaque pas que fait l'animal à l'abattoir. Et je me dis qu'aujourd'hui, il y a encore de gros viandards car ils ne savent pas réellement comme leur viande est arrivée dans leur assiette. J'ai adoré une partie de son texte qui explique que, si tout le monde devient végétarien, que deviennent les animaux de nos campagnes ? Ils feront partie des espèces en voie de disparition ? On les mettrait dans des zoo ? Car si elles peuplent nos champs, c'est rien que pour nous nourrir. C'était une question que je me suis souvent posée, et je suis ravie de ne pas être un cas isolé. La seconde partie, est une série d'interviews. De philosophes, d'écrivains, de bouchers, de directeurs de cirque, neurobiologistes... C'était très intéressant d'avoir tous ces points de vue. J'étais même étonnée d'apprécier l'interview avec le boucher. Pour d'autres j'étais plus ou moins en accord avec leurs idées, et tant mieux, ça serait trop facile. J'ai été particulièrement touchée par Anne-Marie Philipe qui parlait de la relation avec son cheval, c'était un beau témoignage poignant, où je m'y retrouvais avec l'une de mes juments. La dernière partie concerne les pères fondateurs de la défense de la cause animale. J'ai été étonnée et ravie d'apprendre que cela a commencé il y fort longtemps avec Montaigne ou Voltaire par exemples. J'ai adoré le fait de défendre cette cause, avec un point de vue de philosophe. En effet ne pas manger de viande se défend grâce à des arguments philosophes. Très intéressant. Je ne vais commencer à débattre et exposer mes idées, je vous laisse plutôt avec le livre. Je ne saurais à qui recommander ce livre. Aux végétariens peut-être pour affirmer leurs idées. Aux flexitariens (comme moi, mangeur de viande très très très ponctuellement) pour ne plus en manger du tout. Et aux viandards aussi pour juste le faire comprendre ce qu'ils mangent réellement.
Et pour finir je citerais notre Brigitte Bardot préférée : "Ayez le courage de vos opinions, visitez les abattoirs et continuez de manger de la viande si vous n'avez pas le coeur soulevé par ce que vous avez vu !" "Si l'homme civilisé devait tuer lui-même les animaux qu'il mange, le nombre de végétariens augmenterait de façon astronomique !"
Très instructif, Elise, cela donne envie de le lire 😉 Joe
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Ahhhh merci. Tant mieux alors 🙂 avec plaisir
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Alors je ne pense pas que je lierais ce livre parce que j’ai le cœur trop fragile pour savoir tout ce qui se passe dans les abattoirs …
Malgré tout, je suis une carnivore, une vraie et je ne pourrais pas m’arrêter de manger de la viande. Je ne suis juste pas d’accord avec la façon dont on traite les animaux que l’on mange ensuite, certaines choses que j’ai pu entendre sont choquantes!
Pour la question « si tout le monde devient végétarien, que deviennent les animaux de nos campagnes ? », je pense simplement qu’ils deviendraient des animaux en liberté mais qui deviendraient le repas d’autres prédateurs …
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Une vache en liberté ? Une vache sauvage ? Difficile à imaginer.
Peut être des vaches qui seraient jardinières. Juste occuper à entretenir les paysages. Que Ca ne tombe pas en friche. Que sais je ?
Il n est pas si violent que Ca non plus 😉
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